HtmlToText
actualités - centre indépendant analytika - investigations & expertises des contaminations chimiques actualités communiqués revue de presse 2017 2016 2015 2014 2013 à 1995 à propos bernard tailliez réglementation charte de l'environnement infractions environnementales champs d'intervention notre méthode nos outils nos références nos investigations contact actualités communiqués revue de presse 2017 2016 2015 2014 2013 à 1995 à propos bernard tailliez réglementation charte de l'environnement infractions environnementales champs d'intervention notre méthode nos outils nos références nos investigations contact actualités fil d'actualités quand les habitants d’une vallée doivent attaquer l’état en justice pour préserver leur santé face à la pollution jeu. 05 juil. 2018 basta mag | article de élodie horn photo : kevin guebey (flickr) environnement | depuis des années, les habitants de la vallée de l’arve, située au cœur de la haute-savoie, tentent vainement d’alerter les pouvoirs publics sur la mauvaise qualité de l’air qu’ils respirent tous les jours. en cause : un incinérateur, l’industrie, et, surtout, la circulation. les pics de pollution y durent parfois même plus longtemps qu’à paris. organisés en collectif depuis le début de l’année, les habitants ont décidé de poursuivre l’état en justice. leur dernier recours pour espérer enfin pouvoir respirer sans mettre à mal leur santé. c’est le début de l’été, le soleil sublime la vallée de l’arve. située au cœur de la haute-savoie, dans un cadre idyllique, elle côtoie les hauts lieux du tourisme de montagne, un secteur qui génère pas moins de 50 000 emplois dans les alpes. « notre vallée a un situation particulière où d’un côté il y a saint-gervais, le val bourgeois, juste en face de la prestigieuse megève. à 20 kilomètres par la route, il y a aussi chamonix, capitale mondiale de l’alpinisme. quant à la frontière suisse, elle n’est qu’à une petite heure », décrit eric solvas, assis à la terrasse d’un café qui fait face à ces montagnes qu’il connaît par cœur. voilà pour le volet touristique. mais derrière, il y a aussi le « fond de vallée », qui est selon eric solvas, « un dépotoir ». l’homme habite passy, une des principales villes de la partie basse de la vallée. dans un environnement du tout tourisme, la vallée, qui porte le nom de la rivière qui la traverse avant de se jeter dans le rhône, se distingue par une tradition plus ouvrière. « c’est ici qu’a été installé un incinérateur, en 1995, pour brûler les déchets ménagers des 150 000 habitants de la vallée. il n’a pas été installé à megève ou à chamonix, qui sont dans la partie haute de la vallée. comme si l’on considérait que nous étions des habitants de seconde zone, qui peuvent être pollués », ajoute eric solvas. ce retraité est engagé dans l’association pour la qualité de vie à passy. celle-ci dénonce notamment un recours excessif à l’incinération dans la vallée, avec un tri sélectif quasi-inexistant. à proximité de l’incinérateur se dresse aussi une usine, sgl carbon, spécialisée dans la fabrication de pièces en carbone et graphite, et qui recrache d’importants taux de poussières ainsi que du h2s, composant qui sent l’œuf pourri [1]. la vallée est aussi traversée par une importante circulation. tous les jours, 3200 camions y transitent vers l’italie et s’arrêtent à passy afin de réaliser un contrôle obligatoire de sécurité avant de passer le tunnel du mont blanc. le redémarrage des moteurs fait, à chaque fois, grimper les niveaux de pollution. lire la suite 0 commentaires pollution dans la vallée de l'arve : après l'air, les végétaux mer. 13 juin 2018 france bleu (pays de savoie)| reportage de anne chauvet & laurent pascal retranscription audio | on connaît les problèmes de pollution de l'air en vallée de l'arve. y a-t-il des répercussions sur les fruits et les légumes ? c'est la question que se pose le collectif coll'air pur qui a financé une étude pour savoir à quoi s'en tenir. un laboratoire a donc analysé des champignons dit "trompettes-de-la-mort", ramassés vers passy. et pour richard vivion, les résultats ne sont pas bons. dans ses conclusions, le laboratoire analytika parle d'une très forte teneur cumulée en métaux lourds (9 éléments différents) qui a été découverte dans les 60g de "trompettes-de-la-mort" analysés. bernard tailliez est le directeur de ce laboratoire : "on trouve à peu près 500mg/kg du cumul de ce qu'il est convenu d'appeler les métaux lourds, par exemple le zinc dont on trouve une teneur 5 fois plus élevée. à ma connaissance les trompettes-de-la-mort naturellement ne doivent pas contenir de plomb. ici les trompettes-de-la-mort à passy en contiennent". les champignons ont été ramassés en 2016 dans le secteur de passy à un peu plus de 2km de l'incinérateur. celui-ci pourrait donc être l'une des sources de contamination avec aussi le trafic routier, estime le directeur du laboratoire analytika. pour muriel auprince, membre du collectif citoyen coll'air pur qui a financé la recherche, ces résultats sont en tout cas inquiétants : " c'est inquiétant parce que dans la vallée beaucoup de gens font leur jardin, moi la première, sachant que les champignons recueillent des métaux lourds, je me dis que je vais arrêter un petit peu de nous intoxiquer, d'intoxiquer tout le monde". et pour le collectif coll'air pur , ces analyses doivent à nouveau servir de signal d'alarme. un collectif qui souhaite désormais qu'un établissement public comme l'ineris (institut nationale de l'environnement et des risques industriels), mène lui aussi ses propres analyses. lire la suite 0 commentaires pollution dans la vallée de l'arve : une batterie d’analyses inquiétantes pour les trompettes-de-la-mort lun. 11 juin 2018 le dauphiné libéré (haute-savoie)| article d' amélie daviet pays du mont-blanc | quand les trompettes-de-la-mort montrent des traces de pollution, le coll’air pur s’inquiète. enfin… continue à s’inquiéter. le collectif de lutte contre la pollution de la vallée de l’arve a en effet envoyé au laboratoire analytika 60 grammes de champignons séchés, ramassés en 2016, sur les hauteurs de chedde, à une distance de 2,5 km à vol d’oiseau de la zone industrielle des egratz. cette nouvelle collaboration (*) entre le coll’air pur et le laboratoire d’analyses indépendant, dirigé par bernard tailliez, permet de mettre en évidence la présence de contaminants chimiques inorganiques, en particulier neuf métaux lourds, dans les trompettes-de-la-mort. et, après comparaison avec les teneurs de référence disponibles pour ce type de champignons, bernard tailliez confirme que « seul un transfert par voie aérienne des contaminants récemment découverts dans les poussières aéroportées de la zae des egratz peut expliquer la présence des contaminants chimiques inorganiques découverts dans [cet] échantillon ». cobalt, chrome, nickel, arsenic, plomb, cuivre sont autant de contaminants trouvés dans les trompettes. mais c’est surtout le zinc qui interpelle le professeur, du fait de sa « très forte teneur cumulée ». le coll’air pur demande désormais une intervention de l’ineris pour confirmer ou infirmer les études d’analytika. ce qui tombe bien puisque le préfet de haute-savoie, pierre lambert, avait annoncé vouloir faire appel à l’institut national de l’environnement industriel et des risques pour que « les scientifiques et les sachants se prononcent » quant aux analyses de bernard tailliez. (*) deux batteries d’analyses de poussières ont montré, entre autres, de fortes teneurs en métaux lourds, la présence de cancérigènes, de mutagènes, de reprotoxiques et de perturbateurs endocriniens. lire la suite 0 commentaires suffoquer au pied du mont blanc mar. 29 mai 2018 boxsons | reportage de thibaut mougin la vallée de l’arve en haute-savoie, aux confins de la suisse et de l’italie est l’une des contrées les plus polluées de france. en lanceurs d’alerte, médecins et habitants bataillent au quotidien contre un air hivernal vicié devenu au fil du temps meurtrier. broui